Certains secteurs sont moins sensibles que d’autres à la crise. C’est notamment le cas des soins de santé, comme tendent à l’illustrer les résultats semestriels du dispensateur de soins à domicile PNS. Ce dernier affiche au titre du premier semestre des
performances qui s’inscrivent dans la ligne de ses prévisions antérieures, en dépit d’une augmentation significative des coûts de fonctionnement.

Deux sauts d’index n’ayant pu être compensées et le prix du carburant qui flambe, ça fait mal quand les salaires et les coûts de déplacement constituent l’essentiel des postes comptables «pénalisants» de l’entreprise.
Et pourtant, PNS a tenu ses promesses, en dégageant au premier semestre 2008 un profit imposable de 0,21 million d’euros pour un chiffre d’affaires de 2,14 millions.
Le business plan, que la firme montoise cotée sur le Marche libre avait actualisé il y a un an, prévoyait des revenus annuels de 4,3 Millions d’euros, soit un objectif de croissance de 30% qui reste pertinent, estime sa direction.

«Les diverses acquisitions réalisées l’an dernier sont désormais correctement intégrées, et PNS peut maintenant se focaliser sur les diverses tâches de développement de ses activités centrales », souligne cette dernière, qui se juge par ailleurs «à l’abri des remous boursiers et banquiers récents».

Elle maintient aussi son engagement de verser un acompte sur dividende dans le courant du second semestre, pour compenser le fait de n’avoir «techniquement» pu le faire au titre de l’exercice 2007 («L’Echo» du 24 avril). En principe, les détenteurs de titres percevront 0,10 euro net par action.

□Fabian Lacasse