En matière de revenus, le prestataire montois de soins infirmiers PNS a respecté son plan de marché l’an dernier. Il l’a même dépassé de 3%, puisque son chiffre d’affaires, généré à hauteur de 76% par la branche de soins infirmiers et pour le solde par la kinésithérapie, s’est établi à 4,42 millions d’euros. En revanche, son bénéfice net s’est établi à 0,21 million d’euros, en hausse de plus de 10%, soit 0,341 euro par action, là où un profit de 0,33 million avait été programmé.
PNS avance une série d’arguments pour se justifier.


RACHAT DE PARTS EN CML ANTICIPÉ

«Certains ont été décidés, d’autres ont été subis», commente-t-il.

Dans la première catégorie figure la décision d’anticiper, «sans financement additionnel», le rachat du solde de la participation qu’il ne détenait pas encore dans sa filiale louvièroise CML, alors que la transaction avait été initialement prévue pour 2010.
Dans la seconde, on trouve sans surprise la conséquence des trois indexations salariales automatiques intervenues l’an dernier, ainsi qu’une modification dans la taxation d’une partie des revenus de l’entreprise.

Le dividende unitaire brut au titre de l’exercice écoulé sera de 0,12 euro.

PNS, qui poursuit sa politique d’expansion par la conclusion de partenariats locaux, précise occuper aujourd’hui plus de 80 personnes – le cap des 100 devrait être franchi au début de l’an prochain -, pour quelques 800 patients directs et 14 centres spécialisés, soit au total quelque 7.000 patients.

Au titre de l’exercice courant, la société de soins infirmiers table sur une progression à deux chiffres, tant de ses revenus que de son profit net.

□Fabian Lacasse

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2009 – 25 avril